En France, l’orthographe reste un défi pour les lycéens comme pour les universitaires. Dans nombreux pays européens, les élèves maîtrisent bien leur langue maternelle sauf au Portugal, au Danemark et en Angleterre. Comme toujours la tentative d’améliorer la situation en simplifiant l’orthographe déclenche un débat vif entre les « modernes » et les « anciens ».
Toutes les efforts pour faire évoluer l’orthographe ou la simplifier ont échoué. Chez « moderne », il est nécessaire de corriger les « sottises » de la langue. A leur yeux, être puristes nuit à la langue française parce que le grand public a horreur de commettre des fautes. Egalement, des étrangers fuient le français pour aller vers d’autres langues. Pour les partisans de changement, la souplesse dans la langue française presenterait aussi une chance d’améliorer l’image de la Hexagone.
Quant aux « anciens », l’orthographe n’a pas évolué durant cinq siècles. On doit la maîtriser. L’échec. A qui la faute ? Ce n’est pas l’orthographe, mais c’est que les heures d’enseignement sont chutées de 1800 h à 1000 h. Puis, des carences pédagogiques demeurent. Pour sauver la langue de Molière, les puristes vantent ses atouts: l’apprentissage de la rigueur et réflexions sur la langue et son étymologie. Pour eux, même apprendre des exceptions, c’est une bonne pratique cérébrale.
Le billan: en France, l’assouplissement orthographique n’avance guère. En Allemagne, cela nuit à la vie familiale et scolaire.
Mots 230
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